lundi 19 mars 2012

"Téléphone" par Téléphone (1977)



Face A


Anna
Sur La Route 
Dans Ton Lit
Le Vaudou (est toujours debout)
Telephomme


Face B


Hygiaphone
Metro C'est Trop
Prends Ce Que Tu Veux
Flipper 




J'ai longtemps dénigré le Rock Français, mais de façon légitime... Lorsque l'on est confronté toute son enfance à des groupes comme Kyo, Astonvilla, Superbus, Saez, ou des plus vieux comme Indochine (un soit disant groupe de rock français, moi j'appelle ça de la soupe des années 80'), Gainsbourg/Gainsbarre, Bashung, Daho... Enfin les noms ne manquent pas finalement, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Je ne dis pas que tout est mauvais; Déportivo a fait un bon album selon moi; il en est de même pour Saez, Luke ou même Indochine pourquoi pas. Le problème vient plutôt de la qualification musicale qu'on porte à tous ces groupes et artistes : du Rock (français) ? Dans ce cas là je peux affirmer que Supreme NTM à un côté Rock beaucoup plus affirmé qu'Indochine. Enfin bref, jusqu'à maintenant je comptais tout de même deux exceptions, car il en faut bien pour confirmer la règle. Noir Désir et Bérurier Noir, rien à redire; on ne pourra reprocher à l'hexagone une mauvaise scène rock alternative avec des groupes de cet envergure. Vient s'ajouter un nouveau à ma liste : Téléphone, il en va de soit vous allez me dire. Et bien figurez vous que non justement. 
Trop jeune pour avoir connu Téléphone et l'impact sur la génération des 80', mais assez pour avoir grandit avec la carrière solo de Jean Louis Aubert, marqué par une évolution musicale qui se rapproche de plus en plus vers une variété française populaire. On ne pourra lui reprocher de mûrir. Cependant, ce qu'on peut lui reprocher, c'est que pour les jeunes nés dans le début des 90', il continue à représenter ce qu'était Téléphone, c'est à dire LE SEUL VRAI groupe de rock français qu'il y ait existé. Ainsi, n'appréciant particulièrement pas la carrière solo de J-L Aubert (après chacun ses goûts), lorsqu'on me disait : "écoutes Téléphone, c'est un putain de groupe de rock français" alors qu'au moment même passe à la radio Le jour S'est Levé, Un Autre Monde ; les deux principaux titres qui restent véritablement de Téléphone, assez bizarrement d'ailleurs car ne représentant pas à mon sens ce qui fut la carrière de Téléphone ; ou des singles d'Aubert comme Sur la Route, Comme Un Accord... J'avais juste envie de de répondre "Tu te fous de ma gueule là ? ça, le plus grand groupe de Rock Français ? s'cuse mais je préfère retourner sur Tommy des Who." 
Enfin, à tort, pendant de nombreuses années j'ai évité Téléphone et Jean Louis Aubert, jusqu'à ce que j'écoute pour la première fois ce qu'est véritablement Téléphone, c'est à dire, son premier album éponyme, également surnommé Anna


Petit historique du groupe, mis en contexte. 
Téléphone s'est formé en 1976 et dissout en 1986, justifié par les divergences musicales des différents membres. Enfin on peut également retenir que J-L Aubert touchait beaucoup plus d'argent sur les droits que les autres membres du groupe, ce qui est normal après tout vu qu'il a composé presque tous les titres des cinq albums, mais on peut également comprendre qu'à la longue, ça soule. 
Bref, Téléphone a tout de l'histoire d'un groupe de rock, les trucs habituels, quatre personnes destinées à se rencontrer forment un groupe, acquièrent une certaine notoriété, et tout explose ! 
Ce qui est étonnant de la part de Téléphone, c'est qu'ils ont 10 ans de retard, mais que le succès est bien là ! En effet, alors qu'en Angleterre c'est l'explosion du mouvement Punk avec entre autres les Ramones, Sex Pistols, The Clash... Nous, les français, chérissons un groupe dont le style musical et vestimentaire se calquerait plus sur celui des Rolling Stones à la fin des années 60 et début des années 1970 ! Pourquoi pas après tout, cela pourrait servir de porte d'entré pour d'autres groupes de la même envergure. Ah non ? On a que Téléphone ? Dommage ... C'est toujours mieux que rien. 


Pour ce premier opus sortit en 1977, tous les éléments sont réunis pour en faire un véritable album Rock, et dont la qualité n'a rien à envier aux albums réalisés par nos voisins anglophones. 
Le premier élément à noter est que Téléphone est marqué par une énergie, une rage tout du long des deux faces, un titre comme Prends ce que Tu Veux en témoigne bien. Une énergie qu'on peut attribuer au jeune âge des membres du groupe. Cependant pour un premier véritable essai,  c'est à dire dans la transposition d'une musique rock anglophone dans la langue de Victor Hugo, il est étonnant de voir que les lyrics d'Aubert suivent d'une façon très naturelle les riffs de Bertignac, dont l'influence est très clairement appuyée sur les piliers du rock outre Manche/Atlantique. Une intro comme celle d'Higiaphone n'est pas sans rappeler un Johnny Be Good ou Carol de Chuck Berry. Téléphone contient également, comme tout bon album rock qui se respecte, des titres références, qui accompagneront les tournées de Téléphone jusqu'à la fin de leur carrière. Je pense notamment à Metro c'est Trop ou Le Vaudou (est toujours Debout), et sans exclure le magnifique Prends Ce Que Tu Veux déjà cité ci-dessus. 
Mais bien qu'énergique, Téléphone n'exclut pas les ballades et chansons d'amour dans son premier album, à l'instar d'un Let It Loose des Rolling Stones, ou d'un Since I've Been Loving You de Led Zeppelin. On trouve le prenant Téléphomme, peut être mon titre préféré de l'album. Le boeuf Blues/rock est également de la partie avec Flipper, un titre progressif, une intro, un riff très blues rock, avec lequel j'ai REdécouvert Téléphone. 


En conclusion, 
Que dire sur ce premier album de Téléphone ? Et bien déjà, qu'il appartient à la très courte liste d'excellents albums de Rock "made in fr" que nos voisins british pourraient nous envier. Il est également l'ouverture de carrière du plus grand groupe de rock français. Enfin, en regardant la concurrence, on peut aussi parler de l'un des seuls. 
Anna regroupe l'énergie, le naturel, les références et la qualité des composantes qui font d'un album rock un véritable album de Rock, et ainsi Téléphone prouve à nos amis anglophones que le rock peut traverser les frontières ainsi que les langues, bien qu'avec un peu de retard. On attend de vous maintenant à ce que vous en fassiez de même avec le vin et le fromage !



vendredi 9 mars 2012

"What Hits!?" par les Red Hot Chili Peppers

Higher Ground
Fight Like A Brave
Behind The Sun
Me & My Friends
Backwoods
True Men Don't Kill Coyotes
Fire
Get Up And Jump
Knock Me Down 
Under The Bridge
Show Me Your Soul
If You Want Me To Stay
Hollywood
Jungle Man
The Brothers Cup
Taste The Pain 
Catholic Shool Girls Rule
Johnny Kick A Hole In The Sky 




Etant un grand fan des Red Hot's, tout album confondu, j'ai toujours été étonné qu'on accorde aussi peu d'importance à What Hits?!, bien entendu, celui ci est un best of du groupe, le premier au passage. Bon il est clair que pour le second Best of en date du groupe, soit le Greatest hits of RHCP, je n'accorderais pas autant d'intérêt hormis aux titres inédits. Pourquoi ? Tout d'abord parce que d'une règle assez générale, le Best Of est conçu dans deux directions principales, d'une part d'un point de vue artistique, il marque la fin d'une période importante du groupe (séparation le plus souvent) ;  et d'autre part dans un but commercial, afin de boucler un contrat avec une maison de disque, ou de remplir les caisses de l'équipe du groupe pour assurer une retraite musicale plus confortable.. 
Du coup, un best of peut être très bon comme il peut être très mauvais. Tout dépend de l'implication du groupe dans sa conception, c'est à dire le choix des musiques ainsi que du choix de leurs enchaînements. Un mauvais best of est souvent caractérisé par la succession chronologique des succès commerciaux d'un groupe, de l'argent facile pour la boite quoi. 
Bref.. Je n'irais pas jusqu'à dire que What Hits?! est l'exemple type de Best Of que tout groupe se doit de posséder dans sa discographie, mais il possède ses points forts qui font de lui un bon investissement, mais selon moi il possède également quelques boulettes, qu'il me parait nécessaire de préciser.
En développant un peu plus sur le concept de Best Of, celui ci va pouvoir cibler plusieurs catégories de personnes (sans être un expert en commerce&socio..), déjà les personnes souhaitant découvrir le groupe, en partant du fait qu'un Best Of est sensé regrouper les meilleures titres d'une période d'un groupe. Le Best Of va également cibler les fans purs et durs du groupe qui achètent tout album et/ou produits dérivés, mais également les "un peu moins fans" qui écoutent le best of pour l'enchainement&choix des morceaux, ainsi l'ambiance général perçu par le disque. Et enfin je dirais qu'un best of cible les nostalgiques (souvent dans le cas d'un "xxth anniversary"). Donc dans l'idéal un bon best of serait un best of qui réussirait à réunir ces 4 principaux critères. Ce qui est le cas de What Hits?! pour au moins 3 et demi d'entre eux, ce qui est généralement rare. 


En effet, What Hits?! c'est en premier lieu la découverte des Red Hot's, mais pas n'importe lesquels ! Les Red Hot's du début, des années 1980, une période du groupe très mal connu de la nouvelle génération. Les RHCP, à l'instar de Green Day ou Pink Floyd, Rolling Stones, etc.. est un groupe à durée de vie longue et qui à traversé des épreuves (mort du premier guitariste Hillel Slowak/ dépendance de John Frusciante aux drogues durs..) et qui est donc marqué de scissures dans son évolution musicale. Ainsi les RHCP, à la base (et on a tendance à l'oublier), était un groupe de Fusion, mélangeant dans ses albums des titres parfois Hip Hop, parfois Funk, tantot Metal, tantot Punk ; ou réunissant tous ces genres. Le groupe avec l'arrivé de John Frusciante à toute fois évolué (et muri) vers un style plus pop, plus calme, plus mielleux. Une évolution critiqué par beaucoup de fan des RHCP. 
Enfin ici n'est pas la question, What Hits?! va donc regrouper (en principe) les titres qui ont fait des RHCP le groupe d'excités à poil sur scène, rappant sur du Métal mélangé à du Funk.. sympa ! Soit les 4 premiers albums : RHCP (1984) ; Freaky Styley (1985) ; The Uplift Mofo Party Plan (1987) ; Mother's Milk (1989); et The Abbey Road EP (1988)plus à titre symbolique. 
Vous l'aurez compris, What Hits?! parait indispensable pour toute personne ne connaissant pas le début de carrière foufou et ravageur des Red Hot Chili Peppers. On retrouve ainsi tous les gros titres qui ont marqué le début des RHCP  : Higher Ground ; Get Up And Jump ; Jungle Man, etc...  
Un titre assez particulier vient s'incruster dans la compil', Under The Bridge qui n'est plus à présenter je pense. Mais qu'est ce qu'il fou là celui là ? Je n'ai pas compris. Bien que ce soit un très très très beau morceau, il n'est pas selon moi dans l'esprit du best of, et s'y intègre très mal d'ailleurs .. enfin bon petite boulette. On ne va pas craché non plus sur les bons morceaux ! 


On en vient donc au deuxième point, le choix, l'enchaînement des morceaux, et l'ambiance générale de la compil'. La dessus les RHCP ne se sont pas contentés d'enchaîner leurs succès chronologiquement. Des morceaux ont été soigneusement sélectionnés et d'autres rejetés. 
Connaissant particulièrement bien les 3 premiers albums des Red Hot's (période avec Hillel Slowak à la guitare), moins Mother's Milk.. Je remarque que pour What Hits?!, le choix des morceaux a été fait selon une tendance très Funk ! Chaque morceau est marqué de l'empreinte funky de la bass de Flea, ou du jeu de Hillel (ou Frusciante pour l'album Mother's Milk).  D'ailleurs l'entrée en matière est assez parlante avec l'intro de Higher Ground. On note deux trois exceptions, dont une déjà évoquée, Under The Bridge, Fire et Backwoods. La dernière citée très punk donc beaucoup plus rentre dedans !
Ainsi certains titres majestueux ont été écartés, peut être trop punk ou trop métal ; comme Police Helicopter, Green Heaven ou Walkin' On Down The Road, titres que je regrette beaucoup, mais ne s'inscrivant pas dans le ton de la compil'. Mais alors pourquoi avoir intégré Backwoods ? C'est assez frustrant. 
D'autres part, d'un point de vue totalement personnel, je ne comprends pas pourquoi ne pas avoir intégré les très funky Out in L.A. et Funky Crime. J'ai parfois l'impression que le groupe n'est pas allé jusqu'au bout de ses intentions. Ou qu'il aurait pu faire mieux du moins.. 
Mais comme précisé au dessus, il ne faut pas se focaliser sur ces quelques oublis, et se concentrer sur les morceaux de la compil' qui sont en soit très représentatifs de la carrière initiale des RHCP. 


En fin, tout comme j'ai apprécié redécouvrir les morceaux des 4 premiers albums, les nostalgiques y retrouveront également leur bonheur ! Et d'une façon différente, je m'explique. L'un des problèmes des 3 ( ou 4) premiers album des Red Hot's, c'est que tout n'est pas à prendre, on se serait bien passé de certains titres, enfin pour ma part, c'est le cas. J'imagine que c'est aussi le cas de d'autres, et ainsi What Hits?! est un concentré de ces premiers opus, et que dans le bon sens du terme ! 


Pour conclure,
J'ai toujours été surpris de voir aucun avis véritablement constructif sur ce What Hits?!; alors que pourtant, cette compil' n'est pas comme d'autres Best of sans intérêt. Il y'a une véritable démarche dans le choix et l'enchaînement des musiques définissant ainsi le ton, et l'ambiance si particulière des premiers souffles des RHCP. Bien qu'il ne soit pas LE best of parfait, il tient une place particulière dans la discographie du groupe, marquant la fin d'une période, et le début d'une nouvelle (l'apogée avec John Frusciante, et des albums comme Blood Sugar Sex Magic ou Californication). 
Il constitue également un très bel hommage à Hillel Slowak, guitariste défunt du groupe, contribuant en très grande partie au style des Red Hot Chili Peppers, par son jeu de guitare. Un jeu qu'au passage, John Frusiante tenta plus ou moins d'imiter sur Mother's Milk.





"Days Of Future Passed" par The Moody Blues accompagné du London Festival Orchestra

Face A


THE DAY BEGINS
DAWN : Dawn Is A Feeling
THE MORNING : Another Morning
LUNCH BREAK : Peak Hour


Face B


THE AFTERNOON : Forever Afternoon (Tuesday?)
EVENING : The Sun Set : Twilight Time
THE NIGHT : Nights In White Satin


Aujourd'hui, j'écris un court article sur un groupe que je connais très peu, et sur un album qui m'a particulièrement touché. Un groupe que j'ai découvert pas plus tard qu'avant hier. Ainsi, j'imagine que cet article fait plus office d'un coup de coeur, qu'une véritable critique, en raison du manque total de connaissances que j'ai vis à vis des Moody Blues et de leur style de musique. 


Ainsi donc, pour vous expliquer le pourquoi de l'écriture de ce message, je vous raconte un peu de ma journée d'avant hier. De retour de la Fac, je me procure le Obscured by Clouds des Pink Floyd. J'aime pour chaque nouvel album que j'écoute en apprendre un peu plus sur le contexte, du pourquoi et du comment de la musique. Enfin bref.. je me dirige sur un site de critiques-chroniques, Destination Rock.com (qui est un très bon site au passage). Au fur et à mesure de ma lecture, un lien m'interpelle, une pochette d'album familière, que je me rappelle avoir aperçu chez mon disquaire. Par curiosité je me dirige sur l'article du site concernant ce Days Of Future Passed. Noté 10/10 par le site. Etant un habitué de ce site, et ayant une assez bonne confiance vis à vis de leurs avis, je me précipite avec un ami chez mon disquaire pour faire l'acquisition de cette petite merveille sans en lire une ligne, et pour la modique somme de 8€ qui plus est. 
De retour chez moi, on fait péter les baffles, et nous voilà transporter dans un nouveau monde.  


Pour en revenir sur le groupe. Du peu que je sache, The Moody Blues est un groupe de la fin des années 60, qui se distingue des autres groupes de l'époque par la fusion d'une musique Pop-Rock à une musique Classique, d'où l'intervention du London Festival Orchestra. Days Of Future Passed est le premier album des Moody Blues expérimentant ce nouveau genre, sortie en 1967. S'en suivront toute une "saga", sept au total jusqu'en 1972. 
"Nouveau" est encore à l'ordre du jour, car Days Of Future Passed  fait partie des albums des 60' qui n'ont pas pris une ride. 
Je ne sais pas pour les autres albums des Moody Blues, mais en ce qui concerne Days Of Future Passed, il appartient à la grande mode des albums concept apparue à la fin des années 60' avec (entre autres) S.F Sorrow des Pretty Thing, Tommy des Who, Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band des Beatles ou encore Pets Sound des Beach Boys, pour ne citer qu'eux. 
Ainsi Days Of Future Passed raconte l'histoire d'un homme passant une journée assez banale. Mais bon après ça moi je m'en fiche un peu, c'est pas ce qu'il y'a de plus intéressant. Finalement ce qui est véritablement bien dans le concept album, c'est la logique musicale que le concept procure à l'oeuvre, pour les mieux réussis en tout cas... 


Assez parler du groupe, parlons de l'album. Celui ci n'a rien à envier à ses "semblables" cités ci dessus. En effet, à première écoute, ce disque est juste une petite merveille pour nos oreilles, nous transportant dès les premières mesures dans un autre monde, dans un rêve juvénile, qui pour ma part me rappelle particulièrement les oeuvres de Walt Disney. Chacun en fera son interprétation.. 
The London Festival Orchestra se fait essentiellement remarquer sur la face A de l'album, pour perdre de sa présence sur les morceaux de la seconde face, et ensuite reprendre toute son ampleur pour le dernier morceau, le plus connu, Nights In White Satin. Enfin.. on est tellement pris dans l'album qu'on en oublies l'orchestre.
The Moody Blues n'hésite pas à faire preuve d'une grande qualité d'écriture, aussi bien en au niveau de la base musicale que sur l'habillage des morceaux. Ainsi, chaque morceau détient sa petite touche tout en s'intégrant parfaitement au reste de l'album. 
Les références ne manquent pas non plus. Avec Peak Hour, l'album revient dans un ton beaucoup plus contemporain, nous rappelant un certain Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band des Beatles sorti un an auparavant ou encore un Pets Sound des Beach Boys. Enfin, les comparaisons sont assez simples.. sans rentrer plus profondément dans une interprétation inutile de ces "références", je dirais plutôt que le ton du morceau est issu de la mode musicale dans laquelle sont enfermés presque tous les groupes Pop-Rock de 66 à 70. 
The Day Begins nous offre une véritable oeuvre orchestrale, reprenant le thème de Nights In White Satin. C'est simple, on a l'impression d'écouter une BO de Walt Disney, splendide.. 
Afin de ne pas m'avancer hâtivement, je ferais court en ce qui concerne le reste de l'album, sans remettre en cause la qualité des autres morceaux ! Sincèrement, ils sont tous géniaux. 
Le chant, accompagné de la belle gueule de Justin Hayward y est pour beaucoup. Celle ci fait son entrée dans Dawn Is A Feeling. Un morceau que je vous conseille d'écouter avec votre copine ! 


Pour résumé,
Qu'est ce que Days Of Future Passed  ? 
Un album d'une très, très ... très grande classe, qui en plus de posséder des morceaux géniaux, n'a pas vieilli depuis les 45 ans qui nous sépare de sa date de sortie (contrairement à un certain Ziggy Stardust de Bowie). 
A écouter d'urgence !