vendredi 3 février 2012

"Electric Warrior" par T.Rex

Face A


Mambo Sun
Cosmic Dancer
Jeepster 
Molothith
Lean Woman Blues


Face B


Bang A Gong (Get It On)
Planet Queen
Girl
The Motivator
Life's a Gas
Rip Off


Encore un de ses groupes dont je ne connais qu'un album, découvert par hasard chez le disquaire du coin de la rue, et en général sur un coup de tête. 
Je me demande bien se qu'il m'est passé par la tête lorsque j'ai acheté Electric Warrior de T.Rex ; Je ne connaissais rien d'eux, ou plutôt de "lui", Marc Bolan. Leader, chanteur charismatique du groupe, il tient une place prédominante dans T.Rex, en composant et écrivant absolument tous les morceaux, vis à vis d'Electric Warrior du moins. Il arrive même à nous en faire oublier les autres membres du groupe. Je vais être honnête, j'avoue ne pas les connaître, et ne pas m'y être intéressé. De toute façon, ce qui passionne dans T.Rex c'est surtout Marc Bolan. Mais pas de soucis, les membres sont nommés au dos de la jaquette ! On a donc Steve Currie à la basse Will Legend à la batterie, Ian McDonald au saxophone ainsi que Micky Finn aux "percussion vocals ?", on va dire aux percussions. Bon, j'en connais aucun. Soit j'ai loupé un épisode, ou peut être fallait-il vivre cet époque de paillettes et d'étoiles pour les connaître. 
Bien qu'à notre époque on ne connaisse pas forcément Marc Bolan et T.Rex (moi le premier il y'a quelques mois), il fut un temps (1971) où T.Rex souleva les foules en Angleterre, une sorte de relève de la culture pop britanique, suite à la séparation des Beatles, fin 1970.   Ainsi, Electric Warrior (1971 - 2e du nom de T.Rex) et son successeur The Slider (1972) annonce l'avènement du Glam-rock ou du rock "à paillettes", avec au même moment également David Bowie -Hunky Dory (1971), Ziggy Stardust (1972)- .


Pour en revenir à l'album, je trouve la pochette assez parlante par rapport contenu de l'album. Elle est électrifiante ! D'ailleurs, le jour où je l'ai acheté je n'avais encore jamais entendu parler de T.Rex ou de Marc Bolan. Cependant, la pochette exposée au dessus des autres vinyles, me disait carrément "achète moi, achète moi !". Un coup de foudre ? Juste en remarque , dites moi si je me trompes, mais il faut avouer que la ressemble avec la jaquette de Cross (2007) de Justice est flagrante ! (hommage à T.Rex de la part de Justice ?) Tout comme Justice, Electric Warrior me parait "à part" de sa génération, une sorte d'exclusivité qui dépasse le contexte de l'époque, un peu comme Bowie d'ailleurs. 
Ainsi, même si l'album date de 1971, il n'a pas vieilli d'une traite; il le doit en parti à une production très légère et une originalité incontestable ! 



Face A



Ouverture sur l'électrifiant Mambo Sun. Marc Bolan se place dès les premiers vers du couplet en avant du groupe, un chant sensuel, confiant, où il n'hésite pas à sortir divers bruitages de sa bouche (petits gémissements, chuchotements). 
"Beneeth the bebop moon..." une découverte intense pour ma part, dont je ne me lasse toujours pas.
Marc nous prouve ensuite ses talents de songwritter avec la ballade Cosmic Dancer, référence incontournable du Glam Rock. Avec ce titre, Electric Warrior nous emmène direct dans l'espace pour un slow authentique (traduction = musique à pécho) on ne peut pas le nier. Toutefois, à mon avis, je trouve que beaucoup accordent trop d'importance à cette chanson, qui, certes, prouve bien que Marc Bolan est un excellant songwritter, mais delà à la qualifiée de l'une des "plus belles ballades de l'histoire du rock", faut pas déconner non plus ! 
Le délire cosmique continue avec Jeepster, qui s'inscrit dans la continuité des deux premiers morceaux sans véritablement s'imposer. Dans son ensemble, l'album est très homogène, on pourrait presque penser à un "album concept". 
Monolith, autre ballade dans le style de Cosmic Dancer se révèle particulièrement bonne. Bien qu'elle soit composée de deux strophes, elle n'a pas à en rougir. 
Et c'est avec le bluesy Lean Woman Blues que se termine cette première face. Un blues parfaitement bien conçu, bien chanter, bien cliché , bien comme il faut. Un morceau qui à de la gueule quoi.
La face terminée, je me hâte de lire derrière la jaquette par quoi commence la seconde face. Bang A Gong (Get It On). Ok ça c'est fait.. 




Face B


C'est donc avec l'incontournable tube Bang A Gong (Get It On) que commence cette seconde face. On aime, on n'aime pas. Al'instar We Will Rock You, Smoke On the Water ou encore Satisfaction, soit on déteste pour ce que ça représente , c'est à dire un tube planétaire basé sur un riff référence pour tout guitariste, et contribuant à faire tourner ce qu'est l'énorme machine à fric du Rock. Ou alors, on prend du recul, et se rappelant qu'à la base ces morceaux n'attendaient pas toute l'importance commerciale qui leur a été attribuée, on reconnaît la qualité du morceau et le talent du compositeur, toujours signé Marc Bolan. 
Planet Queen, autre ballade dans le style de Cosmic Dancer ou Monolith, mais moins pratique pour pêcho, pour cela il faudra attendre le titre suivant Girl, qui selon moi est largement supérieur à Cosmic Dancer. Juste une guitare et une voix, une belle mélodie, de belles paroles. Ou encore Life's A Gas, dernière ballade de ce Electric Warrior, riff de guitare couplé avec la basse, et un bon refrain. Une remarque donc, je me rend compte que la structure de la première face est reprise sur la seconde face. Enfin, je me fais peut être des films après tout.
J'ai pas grand chose à dire sur The Motivator, je risque de me répéter. Elle conserve l'homogénéité de l'album. 
L'album se termine avec Rip Off, morceau se distinguant particulièrement des autres en proposant un son beaucoup plus sauvage, costaux, presque punk. 


Pour résumer,
Marc Bolan entre dans l'histoire du rock avec ce second album de T.Rex. Il renouvelle une pop britanique essoufflée, par l'interprétation des titres mais également par sa production, et épate par la qualité de ses compositions. Une assurance au niveau du chant conservée pendant tout l'album, Marc Bolan se jette en avant de la scène internationale, avec ce premier grand succès. Un succès confirmé par The Slider; l'année suivante. 





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